Portrait de Lina Bibars du groupe Gestion des risques d’entreprise à Montréal

 

Lina Bibars est directrice au sein de l’équipe de Gestion des risques. Son mandat consiste à aider les entreprises à identifier des risques et à développer des plans pour les mitiger et les contrôler. Ce type d’approche stratégique a gagné en importance en raison de la pandémie de COVID-19 qui a obligé les organisations à constater les bienfaits d’une planification en cas de perturbations, d’incidents et de pertes.

Découvrez le parcours exceptionnel de Lina, comment elle est arrivée chez MNP et ce que les entreprises ont retenu de la pandémie jusqu’à présent. 

Qu’est-ce qui vous a mené à travailler chez MNP?

Mon histoire est assez hors du commun. Dans l’espoir de devenir avocate, j’ai fait mes études en droit. Toutefois, une fois mon diplôme en main, j’ai conclu que ce n’était pas pour moi et je n’ai donc pas passé l’examen du barreau.

J’ai cru que la comptabilité serait un domaine d’études qui me conviendrait mieux. Mais après deux ans d’études, j’ai décidé de ne pas aller plus loin.

Entretemps, Industrie Canada m’a embauché comme analyste au sein de son département de conformité. Il s’agit d’un domaine qui exige beaucoup d’interprétation et d’analyse : en effet, il faut comprendre ce qui se passe et déterminer si une situation relève de lois ou de règlements précis. Cet emploi a été très enrichissant et inspirant pour moi.

Après avoir été auditrice interne dans le domaine de la technologie financière et des télécommunications et réalisé plusieurs mandats dans divers pays pendant quelques années, j’ai appris que MNP planifiait mettre sur pied un service de gestion des risques au Québec. L’idée de me joindre à une équipe nouvellement créée me semblait un défi incroyable! Je savais que ce parcours ne serait pas facile, mais l’occasion de contribuer à la création d’une ligne de service dans un cabinet était trop belle pour la laisser passer. L’équipe dont je fais partie travaille très fort tout en ayant du plaisir à le faire.

Qu’est-ce qui vous attirait de la gestion des risques?

Je voulais travailler dans un domaine où mon esprit critique et ma créativité seraient sollicités : la gestion des risques répondait à toutes ces attentes. Nous créons et adaptons des cadres et nos programmes de gestion de risques en fonction des entreprises avec lesquelles nous faisons affaire, ce qui nous pousse à être créatifs dans la résolution de problèmes. Chaque client étant unique, nous devons sortir des sentiers battus pour concevoir des stratégies efficaces pour gérer leurs risques.

J’aime accompagner mes clients dans l’atteinte de leurs objectifs organisationnels. Ce rôle me permet de travailler directement avec divers responsables de départements et d’entreprises, d’observer les résultats du travail accompli et de voir ces entreprises surmonter leurs difficultés.

Une autre partie de mon travail qui me plaît : amener les clients à voir le risque sous un autre angle : celui de l’opportunité. La présence d’un risque amène les organisations à se développer davantage et à devenir plus résilientes et j’éprouve une grande satisfaction à voir mes clients tirer profit des occasions que nous créons ensemble.

Comment s’est déroulée votre adaptation au télétravail à temps plein?

Je suis encore en train de m’adapter. Cette période est fort intéressante. La première chose que j’ai faite, c’était d’opter pour un forfait Internet illimité.

Au début, j’aimais beaucoup travailler de la maison. Mais au fil du temps, la distinction entre mon bureau et mon domicile devenait plus difficile à faire. Je suis toujours chez moi. C’est un changement majeur et parfois laborieux.

Je me suis donc mise à prendre des marches et à courir quelques kilomètres chaque matin. Si j’ai un coup de pompe, je sors faire un tour rapide dans mon quartier. L’air frais et le changement d’environnement aident énormément.

Mon équipe s’est adaptée grâce aux appels quotidiens que nous faisons entre nous. Nous avons tenu des séances de remue-méninges sur l’heure du midi et ç’a été une super expérience. Auparavant, nous le faisions en personne à l’aide de tableaux, d’organigrammes et de diagrammes, mais depuis que nous travaillons à distance, cette méthode ne convient plus. Aujourd’hui, nos échanges sont virtuels grâce aux outils de Microsoft Teams.

Comment la pandémie a-t-elle influé sur la perception des risques des entreprises? Comment peuvent-elles s’adapter?

La pandémie a ouvert les yeux de certaines entreprises sur la nécessité de la gestion des risques. Avant la COVID-19, nombreuses d’entre elles ne prenaient pas activement des mesures pour gérer les risques. La crise leur a démontré la gravité des répercussions d’un tel manque de préparation et de gestion.

Aujourd’hui, les organisations sont plus informées de l’incidence de ces risques sur leurs activités. Sur une note positive, les entreprises intègrent maintenant la gestion des risques dans leurs stratégies d’affaires et leurs activités, se dotant ainsi d’un avantage concurrentiel.

À long terme, la gestion des risques jouera un rôle plus important. Les petites entreprises ne ménagent aucun effort pour tirer leur épingle du jeu, mais tout peut s’envoler en fumée si elles n’ont pas prévu de stratégies d’atténuation des risques. Dorénavant, les entreprises seront plus conscientes des risques et songeront davantage à ce qui pourrait perturber leurs activités.

Contact:

Pour en apprendre plus sur la gestion des risques et les contrôles à mettre en place, et comment votre entreprise pourrait en bénéficier, communiquez avec Lina Bibars au 514.904.7373 ou à l’adresse [email protected]